Début 2020, ce poste n’existait pas. C’est, au départ, un mouvement parti de la Tech, Facebook recrute actuellement un “remote director” et GitLab (lire 100% distance. GitLab : 10 choses à savoir sur la société “All Remote”) a fait de cette fonction une pièce maîtresse de son dispositif.
Qui sont ces nouveaux architectes de la distance ?
Tu seras Chief Remote Officer mon fils/ma fille
Si le titre rajoute un niveau de complexité dans des organisations déjà désorientées, son utilité est bien réelle à une époque où des conflits inédits comme la guerre parent -non parent resurgissent via l’économie de la distance.
Un Responsable Remote aura nécessairement des compétences Tech. Il aura par exemple la charge d’arbitrer les choix de logiciels distanciels : messageries vidéos comme Yac ou voix comme Loom, outils collaboratifs comme Slack ou Twilio ou outils de web conférence comme Zoom ou Teams, voire des outils de rencontres virtuelles comme Donut.
Il doit aussi être capable d’influencer les choix immobiliers de la société en matière de bureaux présentiels, hybrides et distanciés et repenser les espaces collectifs à la lumière des contraintes sanitaires.
C’est également un spécialiste juridique des politiques, règlements et chartes en matière de télétravail, garant de leur mis en œuvre et de leurs KPI de succès.
C’est enfin un spécialiste du Team Building distancié capable d’organiser de petits et grands events corporate à distance, une somme de compétences somme toute encore rares, spécialement chez une seule personne. Chez Slack, par exemple, la personne qui occupe le rôle est par exemple l’ancien Chief Customer Experience Officer.
A l’extérieur de la Tech, plusieurs sociétés songent à se doter des compétences d’un Remote Specialist même si à ce stade il n’y a qu’une vingtaine de postes avec le titre “Remote” sur linkedIn.
On ne maîtrise jamais complétement la distance
On ne maîtrise jamais complètement la distance. Darren Murph le sait bien, qui porte le titre de “Head of Remote” chez GitLab. Il estime toutefois que le job est promis à un grand avenir même post-covid. Récemment, il déclarait dans le Washington Post qu’il pensait que le rôle « devenir la prochaine évolution du Chief Operation Officer, ou du Chief People Officer ou peut être du Chief Culture Officer”…