Le cœur a quitté le corps avec politesse. Je l’ai regardée pendant de longues minutes. On savait la mort, on la connaissait, et pourtant elle arrivait toujours comme une stupéfaction. Cela me paraissait fou que son corps soit subitement vide de vie ; que son esprit soit vide de pensée. Et je trouvais choquant de ne pouvoir remédier à cette tragédie
David Foenkinos ( Les souvenirs)