La transformation digitale qui a du sens - Umanz

La transformation digitale qui a du sens

Des transformations digitales qui marchent et qui ont du sens ? Ça existe !

Benoit Zante et Quentin Franque ont réussi le pari de réunir dans leur livre “Les défis de la transformation digitale” paru chez Dunod ,  27 exemples de dirigeants et décideurs qui, des grands groupes aux ETI et des géants BtoC aux industriels BtoB ont réussi une mise en place concrète personnalisée et humaine du numérique dans leur entreprise.

Umanz a sélectionné, en avant goût, 12 verbatims inspirants :

 

« Ce n’est pas la technique qui change le monde, c’est l’intention qu’on lui prête.” .

Clara Gaymard (Raise)

 

“Nous avons l’intuition qu’il y a de la valeur à échanger avec le client final (les automobilistes, dans le cas d’une autoroute, par exemple),  mais nous sommes déjà intermédiés dans cette relation. À l’échelle de la ville, aussi, on pense à Airbnb, Waze, Google, Tesla… mais rarement à Vinci “.

Julien Villalongue (Leonard, groupe Vinci)

 

« si vous êtes vendeur de produits, plus vous aurez un langage de proximité, plus vous serez pertinents. Et c’est pourquoi nous cherchons à redonner du pouvoir à nos filiales, de manière  à relocaliser le dialogue, le produit et ainsi revoir la logique de pouvoir ou d’influence. En clair : plus je digitalise, plus je relocalise.”

Eric Ducourneau (Pierre Fabre)

 

“On part du consommateur et on cherche à comprendre ses parcours, à identifier les points de contact et ses besoins. […]  Au-delà du produit, nous pouvons donc concevoir des écosystèmes d’expérience, en capitalisant sur les différents points de contact.” 

Guillaume Planet (Seb)

 

“ Une entreprise digitale doit sans cesse se remettre en cause […] La résistance au changement n’est bien souvent qu’une loyauté au passé, ce n’est pas uniquement de la peur. À nous d’accompagner les collaborateurs et les managers dans ces mutations, de reconnaître le droit à l’erreur, de laisser des marges de manœuvre à chacun pour entreprendre.”

“Il faut s’assurer que la culture d’entreprise soit bien en phase avec les attentes de la nouvelle génération en rendant notamment possible le coworking et le télétravail. Le salaire est évidemment important, mais ce n’est pas le premier, deuxième ou troisième critère évoqué par les personnes que nous recrutons. La qualité de vie au travail, les responsabilités, l’environnement de travail, la culture de l’entreprise : ce sont là les principaux critères.”

Thibault Lanxade (Jouve)

 

“La transformation digitale du groupe s’inscrit donc dans le cadre de sa raison d’être, qui est d’offrir à chacun une meilleure façon de se déplacer [….] Dans l’industrie, c’est la logique du BPC qui prime : le produit doit être « Bon du Premier Coup ». Le pneu est un produit sécuritaire, il est impossible de faire des compromis le produit fini est aussi le produit final. Alors que dans le digital, on adopte des logiques agiles, dans lesquelles on intègre le client et on fonctionne de façon incrémentale.”

“ La culture et le management sont des éléments clés de la transformation… Sur ce sujet, les entreprises industrielles à forte culture, comme Michelin, ont des atouts à faire valoir bien plus que les autres.”

Patrick Cochin (Michelin)

 

“Nous allons désormais plus loin en forgeant des liens entre les start-ups et les industriels avec

l’initiative Tech in Fab, la rencontre entre la French Tech et la French Fab. Plusieurs témoignages dans cet ouvrage rappellent à quel point le travail entre start-ups et industriels n’est pas chose aisée. Il faut passer d’une logique concurrentielle à une logique partenariale et apprendre à se comprendre,mais les deux ont beaucoup à apprendre les uns des autres. »

Nicolas Dufourcq, BPI France

 

“De nouvelles fonctions émergent chez Renault : la gouvernance de la donnée en est un bon exemple. Les grands métiers sont la connaissance de la donnée (data provider et data steward), l’architecture (information architect, transversal solution architect), la sécurité, la data science (data analyst, data scientist), sans oublier les data engineers qui ont une responsabilité forte en matière de qualité et de mise en conformité des données issues de sources variées. “

Laurence Houdeville (Renault)

 

“Des entreprises comme Tesla se lancent dans la production de batteries et de panneaux solaires  : pourquoi n’iraient-elles pas jusqu’à l’extraction des matières premières ? Google sait très bien manier les données de cartographies  : quelles implications cela pourrait-il avoir pour les données minières ? Il faut que nous arrivions à apporter une valeur ajoutée à nos clients, qui fait que nous resterons toujours plus efficaces qu’une alliance des géants du numérique entre eux. […]

“Demain, un géologue qui manipule aujourd’hui énormément de données ne devra-t-il pas être, aussi, un data scientist ?”

“La transformation doit être guidée par les usages, pas par la technologie.”

Ludovic Donnatti (Eramet)

 

“La question de fond est là : avons-nous l’impression d’être dans une entreprise mortelle ? […] 

En investissant 7 millions dans notre transformation, nous avons des échecs et des réussites mais, au moins, nous avons gagné une chose essentielle : la culture du risque”

Bruno Hug de Larauze (Idea)

 

“La SNCF est certainement l’un des principaux groupes à être en capacité de faire une V2 de son histoire d’entreprise, grâce au numérique. 85% de notre marché de la mobilité repose sur la voiture individuelle : c’est ce marché que nous allons aller chercher désormais, et c’est possible grâce au numérique. […]

“Nous avons besoin de collaborer avec tout le monde : nos concurrents d’aujourd’hui sont nos partenaires de demain. Travailler avec la RATP, des constructeurs automobiles, des fabricants de bornes de recharge, des opérateurs de téléphonie mobile, c’est extrêmement important pour nous. Avoir une base de données commune des offres de mobilité sur tout le territoire français, c’est crucial “. 

Benoît Tiers (Sncf)

 

“Si les marques ne donnent pas d’information, les consommateurs ne peuvent pas avoir accès à l’information. Chez nous, la transparence est au cœur de nos process, nous considérons qu’elle doit être un vecteur de vente. Contrôles, labels, laboratoires : cela représente des frais élevés, mais ils correspondent à une demande des parents. Je ne les vois pas comme une dépense, mais comme un investissement.” 

“Pour répondre à la demande, nous devons être extrêmement réactifs. Nous sommes capables de concevoir de nouveaux produits en 12 à 16 semaines, alors que d’habitude cela peut prendre 18 mois ! Faire les choses aussi vite est possible parce que nous avons noué des relations très proches avec les industriels.”

Carole Juge Llewellyn (Joone)

 

Pour aller plus loin, découvrez le livre de Benoit Zante et Quentin Franque” : Les défis de la transformation digitale – 27 décideurs de l’industrie témoignent de leur expérience”