Innovation, culture, impacts environnementaux, assets intangibles. Aujourd’hui seule 20% de la valeur des entreprises est réellement capturée ce qui entraîne une pression intense sur des critères financiers à court terme datant des années 1970….
Un rapport publié par Ernst & Young et l’Embankment Project for Inclusive Capitalism (EPIC) regroupant 31 sociétés gérant près de 30.000 milliards de dollars d’assets se penche sur l’avancée du capitalisme inclusif dans le monde et le progrès des entreprises dans la prise en compte de mesures “Non financières” et… Le retour du long terme.
Synthèse et perspectives en 5 points à retenir :
1- Les nouveaux champs et critères de mesures du Capitalisme inclusif visent à couvrir quatre grands domaines : le talent, l’innovation, l’impact environnemental et la gouvernance d’entreprise.
2- Les grands challenges pour établir ces nouveaux critères sont : le déficit de confiance dans les entreprises inaptes à prendre la mesure de leur impact sociétal (seuls 44% des CEO sont considérés comme crédibles) et la prolifération de la data qui tend parfois à brouiller les indicateurs ou à renforcer les inégalités.
3- Un cadre de travail et d’analyse pour le long terme prenant en compte le contexte, la mission (Purpose), la stratégie et la gouvernance des sociétés et leur impact sur les partie prenantes (humain, consommateur, société en général selon les 17 critères de l’Onu).
4- Aller au delà de la valeur financière : se demander par exemple comment une société maintient sa pertinence fonctionnelle et émotionnelle avec ses consommateurs dans le long terme et quels sont les risques dans ce cadre ?
5- Déterminer les composants de la valeur de l’humain pour les entreprises : Comment mesurer la qualité HCD (Human Capital Development) du développement du capital humain, de l’innovation, de la santé des employés et de la culture organisationnelle.