Hypocrites Vs Protagonistes, Rebelle du Rebelle, Protecteur d’idées et trois autres Idées Qui Murmurent (IQM) - Umanz

Hypocrites Vs Protagonistes, Rebelle du Rebelle, Protecteur d’idées et trois autres Idées Qui Murmurent (IQM)

Protagonistes vs Hypocrites

Michael Meade, le spécialiste des Mythes explique que dans les théâtres Grec ceux qu’on appelle les Hyprocrites souvent masqués occupaient l’arrière scène dite Skéné et faisaient les choeurs tandis que les Prototagonistes, les héros et vrais acteurs principaux occupaient la scène de devant, ancêtre de la vraie scène de Théatre, le Proskenion.

Toute ressemblance avec nos vies du XXIème siècle est bien évidemment fortuite.

 

 

La rebelle du rebelle

Joanna Hoffman, l’une des première CMO d’Apple, a gagné deux fois la récompense secrète et exclusive attribuée par les salariés d’Apple.

En effet en 1981 et 1982, elle a remporté chez Apple un prix satirique décerné à « la personne qui a le mieux résisté à Steve Job« .

Les trois temps distincts selon les Grecs (extrait de la lettre de Xavier Camby)

La pensée de la Grèce classique identifiait jadis trois dimensions temporelles.

La première décrivait l’inéluctable accumulation linéaire des secondes, qu’on appelle la chronologie. La mythologie grecque l’incarnait en un géant cruel, Kronos, le père des dieux, qui dévorait ses enfants – jusqu’à ce qu’enfin son fils Zeus mette fin à cet infanticide. Ce temps chronologique, dont notre époque se repaît, nous pousse incessamment dans une course effrénée vers des horizons temporels toujours aussi lointains qu’incertains, qui se dérobent toujours et tangentent l’infini. Nos tentatives pour l’enfermer dans nos décomptes ou nos compte-à-rebours, se révèlent finalement… toujours gravement anxiogènes.

Le deuxième temps rend compte des cycles réguliers de nos vies – ce qui nous permet de minorer un peu l’effroi vertigineux du temps chronologique. Nommée Aiôn, il désigne l’immuable régularité circadienne, la course lunaire comme la valse des saisons, les cycles naturels de la vie, depuis la naissance jusqu’à la mort… Ces rythmes nombreux, doux et harmonieux dès qu’on les accepte, nous rassurent un peu et tempèrent nos tentations à l’accélération permanente. De nombreuses sagesses humaines s’en inspirent, disposant « qu’il existe un temps pour chaque chose ». Mon impatiente adolescence fut ainsi modérée par ma grand-mère, répétant doucement que « ce qui se faisait sans le temps n’y résistait pas ». Le souvenir m’en est resté, inspirant mon management.

La dernière perception du temps est celle qui nous manque le plus : nommée Kaïros, elle décrit ce temps qui peut « suspendre son vol », un court instant. Un temps métaphysique, caractérisé par sa provisoire absence. Ce qu’alors nous vivons est intemporel, nous transforme pourtant et s’ancre profondément. Il existe un avant et un après – sans qu’on puisse pourtant décrire ce fugace hors-du-temps, comme un évènement ou un accident. Transcendance non mystique, ce moment souvent récréatif autant que créatif s’installe comme une éternité d’un court instant, abolissant la pesanteur de nos habituelles contingences.

Les DM sont l’Offline du Social Media

L’ idée des DM (Messages Directs) comme simulacres de rencontres offline nous vient de Rachel Greenspan : “Le Social Media est notre vie sociale : se glisser dans les DM de quelqu’un n’est que la version digitale d’une rencontre off line. 

Et comme les rencontres offline, « Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas. » Ajoute-t-elle.

Le bulletin de notation des officiers dans l’armée de terre

Voici le système feedback clair, simple et direct des officiers. Cité dans le livre d’Anne Vonbank et de Fabien Vacheret : “Au coeur de l’expérience collaborateur” :

“Si cet officier m’était de nouveau proposé sous mes ordres…”

1- J’apprécierais de l’avoir

2- J’accepterais de l’avoir

3- Je préférerais ne pas l’avoir

Le protecteur d’idée

La notion de protecteur d’idée est précieuse dans les délibérations ou les réunions. C’est une idée qui nous vient d’Ed Catmull, CEO de Pixar et voici comment il l’explique :

 » Pendant de nombreuses années, j’ai fait partie d’un comité qui lisait et sélectionnait les articles à publier dans le cadre du SIGGRAPH […] Ces articles étaient censés présenter des idées qui faisaient progresser le secteur. Le comité était composé de plusieurs des acteurs les plus éminents du domaine, c’était un groupe qui prenait très au sérieux la sélection des articles. À chacune des réunions, j’avais été frappé de constater qu’il semblait y avoir deux types de critiques : il y avait ceux qui cherchaient des défauts dans les articles et puis bondissaient pour les éliminer ; et il y avait les autres qui commençaient par chercher et encourager les bonnes idées. Lorsque les « protecteurs d’idée » voyaient des défauts, ils le faisaient remarquer avec réserve, dans le but d’améliorer l’article – pas de l’éviscérer.

Fait intéressant, les « tueurs d’article » ne savaient pas qu’en réalité leurs intentions étaient toutes autres (c’était souvent, à mon avis, pour montrer à leurs collègues à quel point leur niveau étaient supérieur). Les deux groupes pensaient protéger les délibérations, mais un seul groupe a compris qu’en cherchant quelque chose de nouveau et de surprenant, ils offraient le type de protection le plus précieux. 

Les commentaires négatifs peuvent être amusants, mais c’est beaucoup moins courageux que de pousser quelque chose qui n’a pas été prouvé et de lui laisser de la place pour grandir.