Sophie Vannier est la co-fondatrice de la Ruche Factory avec Bruno Humbert, un lieu de coworking unique ouvert aux start-ups de l’innovation sociale et environnementale et de la Tech for Good à Paris, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Saint nazaire, Siant Germain en laye, Castelnau Le lez, Péronne, Lahage près de toulouse .
Depuis 2008 La Ruche Factory incube des sociétés aussi innovantes et diverses que Listen Léon, les Descodeuses, MeetmyMama, Thot, Fleur d’ici, Pouloulou,Toovalu ou la ligne de vêtement qui parle : “Un regard pour toi”.
Sophie Vannier a accepté de répondre aux questions de la Umanz Interview :
Umanz- Présentez vous sans utiliser de titre ?
Je suis une Entrepreneure sociale, optimiste et enthousiaste et j’accompagne des projets et des personnes qui s’engagent à rendre le monde plus juste durable et inclusif.
Umanz- Que vouliez vous faire quand vous étiez petite ?
Marchande de glace
Umanz- Qu’est-ce que vos parents vous ont appris ?
Mes deux parents étaient hoteliers il m’ont appris à me mouvoir et m’adapter à différents types de gens et de sociétés. Il m’ont donné la confiance et la force d’entreprendre et de relever des défi sans oublié un plaisir épicurien, dans le travail et l’accueil.
Umanz- Quel est votre meilleur moment professionnel ?
Je les appelle les “Petites apogées”…Tous ces moments post-rush (Appels à projet, Appel d’offres) où avec l’équipe on partage et savoure la joie simple et la solidarité d’avoir accompli quelque chose, d’être content de son travail.
Umanz- A quoi avez vous renoncé ?
Aux salaires des grands groupes…Et aussi à pas mal de loisirs quand on est entrepreneure et passionnée…
Umanz- Que feriez vous si vous deviez changer de métier ?
Au niveau intellectuel, j’aimerai bien faire des neurosciences j’aime beaucoup Boris Cyrulnik.
Sinon fleuriste, pour l’émotion
Umanz- Quelle leçon de vie aimeriez vous transmettre à vos enfants ?
Savoir s’attacher aux choses qui sont vraiment importantes, Savoir partager. Distinguer ce qui nourrit l’esprit vraiment et profondément par rapport aux illusions de la société de consommation. Savoir aussi observer et contempler. Vivre simplement.
Umanz- Une lecture qui vous a bouleversé ?
L’Anthologie de la poésie française de George Pompidou qui m’a été offerte par mon père.
Umanz- Qu’est ce que vous ne savez pas ?
Couper les cheveux de mon fils…Sinon je ne sais pas conduire.
Umanz- Qu’avez vous appris cette année ?
A prendre du recul et à moins stresser. La leçon est qu’il y a toujours des solutions derrière les problèmes.
Umanz- Qu’est-ce qui vous inquiète ?
Nos comportements avec les smartphones. On est vraiment des Robots avec cette addiction aux smartphones comme extension de la main.
Je me demande aussi dans quel monde vivrons nos enfants adolescents.
Umanz- Qu’est-ce qui vous rend optimiste ?
Toute la vague de jeunes qui s’engagent d’une façon joyeuse. Le contact avec les solutions, l’enthousiasme et l’exemplarité des nouveaux entrepreneurs.
Umanz- Quelle est votre phrase préférée ?
“Quand il y a un doute il n’y a pas de doute” . Une phrase qui me permet souvent d’arbitrer entre y aller…Ou pas.
Umanz- Comment voyez vous le futur de des entreprises à impact social ?
Il se passe plein de choses positives dans le secteurs des fond d’impact, des incubateurs, de nouvelles start-ups. L’impact social est devenu un terme de la langue courante. Comme on dit dans le surf : “Il y a une série et on prend la houle”.
J’espère qu’à l’avenir dans les écoles de commerce cette nouvelle économie vertueuse constituera le socle des enseignements. Qu’elle sera au coeur des nouvelles chaînes de valeurs économiques pour les grands groupes. Et que les entrepreneurs et les startups se poseront chaque jour la question de la responsabilité.