Ceux qui sont confortablement installés dans la hiérarchie sociale n’ont évidemment pas de forte propension à la pensée indépendante.
D’où viendrait-elle ? Ils n’ont aucune raison de détruire leurs valeurs acceptées ni aucun désir d’en construire de nouvelles.
La soif de connaissance est principalement confinée aux situations où l’inconnu est inquiétant ; les heureux sont rarement curieux.
Arthur Koestler “L’Intelligentsia » 1944. Recueil dans Le yogi et le commissaire.

