96 mots pour l’amour
Nous pensons en occident qu’il y a seulement un mot pour décrire le « grand amour ».
Mais saviez vous qu’ il y aurait en Sanskrit 96 mots pour décrire l’amour. L’amour du couple, l’amour de l’amant, l’amour des animaux, l’amour d’une mère pour son fils ou encore l’amour d’une fille pour sa mère. D’autres évoquent l’amour entre frères, entre cousins ou l’amour teinté de respect spirituel pour son gourou.
Pourrions nous inspirer de telles nuances d’amour, tout aussi profondes, tout aussi solides ? Et surtout, pourrions nous nous inspirer de la patience et de la sagesse nuancées qu’elles procurent.
Pourrions-nous enrichir notre vocabulaire amoureux sans attendre l’amour, ce grand amour souvent illusoire des comédies romantiques ?
Genius Loci, Genius personae
Savez vous que le mot Genius servait souvent en latin pour désigner les lieux. On l’utilisait associé au mot Loci.
On parlait à l’époque de « Génie des lieux », Genius Loci. Certains lieux semblent réunir en effet un ensemble de caractéristiques inédites qui les rendent uniques et comme bénis des Dieux.
Le poète David Whyte dit à propos du Genius Loci qu’il est : “Comme un front météorologique de toutes les qualités qui se rencontrent à un endroit donné.”
Il ajoute :
“Je pense donc qu’il est particulièrement bienveillant de considérer les êtres humains de la même manière, c’est-à-dire que votre génie est simplement la façon dont tout se rencontre en vous.”
Le métrique apparent Vs le métrique masqué
Le mètrique invisible est le tueur silencieux des couples
C’est une nuance intéressante proposée par l’auteur et entrepreneur Alex Hormozi pour illustrer la pensée de second-ordre.
Il l’explique de la façon suivante avec l’exemple du Dating
Il y a le métrique apparent, qui consiste à sortir avec la personne la plus attirante, c’est souvent le métrique le plus visible.
Mais…le métrique masqué, celui qui consiste à coucher avec quelqu’un avec qui on ne partage aucune réalité est invisible.
Connaissez vous les métriques masqués de votre couple ?
L’autre goût de l’eau
Voici une petite histoire trouvée dans le livre de Rick Rubin sur la créativité qui éclaire une manière totalement différente de penser au goût et au soin :
À Calcutta, un vieil homme allait chaque jour chercher de l’eau à un puits. Il portait un pot en argile et le descendait lentement à la main, jusqu’au fond, en faisant attention à ce qu’il ne heurte pas les parois du puits et ne se brise pas. Une fois qu’il était plein, il remontait le pot lentement et avec précaution. C’était un travail minutieux qui prenait beaucoup de temps.
Un jour, un voyageur remarqua le vieil homme occupé à cette tâche difficile. Plus expérimenté en mécanique, il lui montre comment utiliser un système de poulie. « Cela permettra à la marmite de descendre rapidement, explique le voyageur, de se remplir d’eau et de remonter sans heurter les parois. C’est beaucoup plus facile et la marmite sera tout aussi pleine avec beaucoup moins de travail. »
Le vieil homme le regarda et dit : « Je crois que je vais continuer à faire comme je l’ai toujours fait. Je dois vraiment réfléchir à chaque mouvement et il faut beaucoup de soin pour bien faire les choses. J’imagine que si j’utilisais la poulie, cela deviendrait facile et je pourrais même commencer à penser à autre chose en le faisant. Si j’y consacre si peu de temps et de soin, quel pourrait être le goût de l’eau ? Elle ne pourrait pas être aussi bonne ».
Ralentir La connaissance
Dans le même ordre d’idée, voila une petite nuance, particulièrement utile à l’ère de l’IA. une nuance que j’ai collectée chez l’ethnologue Michael Meade.
Nous devrions avoir une pratique, une activité qui nous permette de ralentir la connaissance pour mieux l’assimiler. Un bon professeur n’est pas quelqu’un qui accélère la connaissance mais qui ralentit la connaissance .
“C’est ce que fait une belle histoire, une belle histoire ralentit la connaissance.” précise t-il.
“C’est même la source de maturation de la connaissance.”
Et vous, quelles sont vos pratiques de ralentissement de la connaissance ?