Après les anniversaires hystérisés, les Baby Showers, les nouvelles fêtes débarquent et nous viennent des US. Parmi les nouveaux rituels laïcs on voit ainsi débouler les Divorce Party ou les “Gender Reveal” (une nouvelle célébration du sexe de l’enfant à venir), les démissions et leurs très ambigus “farewell cakes” sans oublier les anniversaires d’animaux domestiques.
L’incendie déclenché en Arizona par un gender reveal incontôlé avec explosion de poudre bleue a déclenché un vaste débat sur ce nouveau phénomène d’hypercélébration tournant à la compétition
Quelle est la signification de cette hypercélébration ? Un desir de ritualiser les étapes de la vie, un volonté de fixer le temps ? Un désir de théâtralisation d’un quotidien monotone et standardisé ? Ou plutôt un besoin de Liminalité, marquant une société complexe et un temps multiformes de rites de passages familiaux sensés structurer le chaos, créer des zones tampons dans le quotidien et expliquant la multiplication des pré et post fêtes ?
Dans tous les cas, la marchandisation de l’hyper célébration est en marche sur les sites de fêtes et de déguisements on voit s’allonger les occasions de célébrations. Il y a même aux Etats-Unis une boutique dédiée aux Divorcés “The Unknotted”.
Le marché des nouvelles fêtes ne fait que commencer.