Les 22 règles de storytelling de Pixar ont été initialement tweetées en 2011 par Emma Coats, ex Story Artist chez Pixar et également ancienne de Google.
Plus tard, Emma Coats précisera qu’il s’agissait plus de directives inspirantes que de règles stricto-sensu :
1- On admire un personnage plus pour ses efforts que ses réussites.
2- Vous devez garder à l’esprit ce qui est intéressant pour vous en tant que public, et non ce qui vous amuse de faire en tant qu’écrivain. Et c’est très différent.
3-. Trouver une idée est important, mais vous ne verrez pas de quoi parle réellement l’histoire tant que vous ne l’aurez pas terminée. A partir de là, réécrivez-la.
4- Il était une fois ___. Tous les jours, ___. Un jour, ___. À cause de ça, ___. À cause de cela, ___. Jusqu’à ce que, finalement, ___.
5- Simplifiez. Concentrez. Mélangez les personnages. Éliminez les détours. Vous aurez l’impression de perdre des choses précieuses, mais cela vous libérera.
6- En quoi votre personnage est-il bon, à l’aise ? Jetez-lui de l’adversité. Mettez-le au défi. Comment réagit-il ?
7- Trouvez la fin avant de trouver le milieu. Sérieusement. Les fins sont difficiles, préparez la vôtre dès le début.
8- Terminez votre histoire, lâchez-là, même si elle n’est pas parfaite. Dans un monde idéal, elle serait les deux à la fois, mais passez à autre chose. Faites mieux la prochaine fois.
9- Lorsque vous êtes bloqué, faites une liste de ce qui ne devrait pas se passer ensuite. Souvent, la matière pour vous sortir de l’impasse apparaîtra.
10- Déconstruisez les histoires que vous aimez. Ce que vous aimez dans ces histoires est gravé en vous ; vous devez le reconnaître avant de pouvoir l’utiliser.
11- Le fait de la coucher sur le papier vous permet de la corriger. Si elle reste dans votre tête comme une idée parfaite, vous ne la partagerez jamais avec personne.
12- Chassez la première chose qui vous vient à l’esprit. Et la 2e, 3e, 4e, 5e – éliminez ce qui est évident. Surprenez-vous.
13- Donnez des opinions à vos personnages. Un personnage passif peut vous sembler sympathique lorsque vous écrivez, mais c’est un poison pour le public.
14- Pourquoi devez-vous raconter CETTE histoire ? Quelle est la conviction qui brûle en vous et dont votre histoire se nourrit ? Cette conviction, c’est le cœur de l’histoire.
15- Si vous étiez votre personnage, dans cette situation, comment vous sentiriez-vous ? L’honnêteté donne de la crédibilité à des situations invraisemblables.
16- Quels sont les enjeux ? Donnez-nous une raison de soutenir le personnage. Que se passe-t-il s’il ne réussit pas ? Mettez toutes les chances de son côté.
17- Aucun travail n’est jamais vraiment gâché. Si ça ne marche pas, laissez tomber et passez à autre chose – plus tard, il reviendra d’une autre manière, inattendue et utile.
18- Vous devez vous connaître. Il y a une différence entre faire de son mieux et se noyer dans les détails. L’histoire est une expérience, pas une encyclopédie.
19- Les enchaînements de coïncidences pour mettre les personnages dans le pétrin sont géniales ; les coïncidences pour les en sortir sont de la triche.
20- Exercice : prenez les éléments constitutifs d’un film que vous n’aimez pas. Comment les réarranger pour en faire un film que vous aimez vraiment ?
21- Vous devez vous identifier à votre situation ou votre personnage, vous ne pouvez pas vous contenter d’écrire « cool ». Qu’est-ce qui VOUS ferait agir de cette façon ?
22- Quelle est l’essence de votre histoire ? La façon la plus directe de la raconter ? Si vous le savez, vous pouvez construire à partir de ça.