Avoir 30 ans ou plus de 30 ans au bureau et parfois manager, c’est risquer de ne plus être “cool”.
On suit un peu moins le groupe sur les pots du soir et on ne traîne plus (ou moins longtemps) avec les plus jeunes, la classe 23-27, totalement libérée des possibilités. On change…On parle couple, carrière…Enfants…
Mais comme l’explique “Quen Mayers” dans un article mémorable : “Laisser tomber la débauche de la vingtaine c’est facile, ce qui est difficile c’est accepter de ne plus être cool”.
Garder des liens sans filtres
Pour cela, il faut se mettre à l’aise avec le FOMO (fear of missing out) de toutes les fêtes où au fur et à mesure, vous ne serez plus invité, swiper avec regret les photos de nuits mémorables sur les réseaux sociaux…
En bref, choisir ses implications sans pour autant déserter les festivités qui aident à maintenir le lien avec les membres les plus jeunes des équipes et un dialogue plus authentique et sans filtre.
Laisser le champ du cool
Il faudra aussi accepter que l’arbitre des choix et des élégances est, au final les personnes qui vous attendent -ou ne vous attendent pas- à la maison et vous poser sans cesse cette question vertigineuse : “qui essayez vous d’impressionner ?”
Il faudra enfin et c’est plus dur être à l’aise avec votre part de regrets, de jalousie, de nostalgie et…De peur de vieillir…
Une nouvelle façon de gérer ses distances, la mise en place d’autres lieux et moments d’échange entre vous et vos collaborateurs sont autant de nouvelles façons de croître, d’être moins poreux et de montrer vos limites.
Car un jour, vous ne connaîtrez plus le dernier artiste, le dernier groupe, le dernier resto, la dernière boîte, le dernier légume à la mode. Ce jour là, Il faudra aussi accepter de partager, puis d’abandonner à vos collaborateurs le champ du cool.
C’est un processus naturel et il fait partie des âges de la vie…La roue des générations tourne même si-bien évidemment- la vôtre était largement plus cool…