L’automatisation, les algorithmes, les bouleversements géographiques de la chaîne de valeur et les mutations de la quatrième révolution industrielle impliquent une métamorphose de la fabrique des compétences et des talents et de la société en général.
Selon la dernière étude publiée par le World Economic Forum sur le futur du travail. Ces questions concernent des millions de travailleurs et impliquera côté gouvernement et entreprises des chantiers majeurs en matière d’upskilling et de reskilling.
Umanz a sélectionné 4 points à retenir :
La montée en puissance des robots : une automatisation croissante.
Parmi les sociétés interrogées dans l’étude le nombre de taches dévolues aux machines passeront de 29% en 2018 à 42% en 2022.
La demande en nouvelles compétences devrait compenser les effets de l’automatisation
En moyenne sur l’ensemble des industries la demande de nouvelles compétences humaines devrait progresser de 11% de 2018 à 2002 tandis que l’automatisation devrait faire baisser la masse salariale de 10%. Si la perspective est légérement positive, les disparités sectorielles seront toutefois massives.
Les métiers en forte demande
Parmi les métiers en forte demande on note : Les data scientists, les développeurs logiciels et les gestionnaires de réseaux sociaux mais aussi les responsable de service clients, les professionnels de la vente, du marketing, de la formation et des ressources humaines.
Les professions qui connaîtront une forte accélération de la demande :
Les experts en AI et Machine Learning, les spécialistes en Big Data, les experts en automatisation des process, les analystes en sécurité informatique, les designers d’expériences utilisateur, les designers d’interface homme machine, les ingénieurs robotiques et les spécialistes de la Blockchain.
L’instabilité des compétences
Près de 42% des compétences et expertises demandées seront renouvelées entre 2018 et 2022.
L’étude estime ainsi que 54% des employés devront passer par un processus d’upskilling technologique et humain et que la moitié ou les deux tiers des sociétés auront recours à l’externalisation dans ce process.
A cet égard, la France arrive en tête des besoins de reskilling souligne l’étude.