Hiver créatif, Crise ou Aventure et 3 autres Nuances as a Service - Umanz

Hiver créatif, Crise ou Aventure et 3 autres Nuances as a Service

L’ hiver est créatif

L’hiver est créatif nous explique l’écrivaine Katherine May dans Wintering. C’est une période de pause où les choses et la nature se recréent. Voici ce qu’elle en dit :

« Les plantes et les animaux ne luttent pas contre l’hiver, ils ne font pas comme si ce n’était pas le cas et ne tentent pas de continuer à mener la même vie qu’en été. Ils se préparent. Ils s’adaptent. Ils accomplissent des actes extraordinaires de métamorphose pour traverser la saison. 

L’hiver est une période où l’on se retire du monde, où l’on maximise les maigres ressources, où l’on accomplit des actes d’une efficacité radicale et où l’on disparaît de la circulation ; mais c’est là que la transformation se produit. 

L’hiver n’est pas la mort du cycle de vie, mais son creuset. »

Un proche besoin de distance

Souvent la distance est un mécanisme de défense très élaboré. C’est ce qu’explique l’écrivain Karl Ove Knausgård

« Toute ma vie d’adulte, j’ai gardé une distance avec les autres, c’était ma façon de faire face, parce que je deviens si incroyablement proche des autres dans mes pensées et mes sentiments, à tous les coups, il leur suffit de détourner le regard avec dédain pour qu’une tempête éclate en moi. »

L’intérêt par le dénigrement

Le dénigrement est-il ce geste enfantin d’intérêt masqué ? Il semblerait que chez certains, le dénigrement soit révélateur. C’est par exemple ce que Cocteau, subtil observateur des âmes, avait mis à jour chez Picasso :

« Chaque fois que Picasso s’intéresse à quelque chose, il la dénigre. Il a ceci de commun avec Goethe. Il comble d’éloges ce qui ne le dérange pas. »

Et vous, quels sont vos dénigrements révélateurs ?

Les forces à durées limitées

“Il arrive un âge où nos plus grandes forces deviennent des faiblesses flagrantes” explique Tim Ferriss.

Il y a des avantages qui deviennent à la longue des désavantages et des talents qui se transforment en défauts.

Il est crucial et particulièrement difficile de savoir distinguer ces forces éphémères, ces faux avantages bientôt périmés .

C’est une question de connaissance de soi, pourtant ces « forces à durées limitées » qui creusent de larges désavantages sont les plus dures à identifier…et à abandonner.

Une crise ou une aventure ?

À première vue, tout semble distinct entre une crise et une aventure. Mais puisque nous rentrons dans le nième avatar de nos polycrises, cette petite nuance de Betrand Piccard intervient à point nommé pour nous rappeler que les nuances aussi sont une question d’état d’esprit.

Et voici la nuance rafraichissante qu’il nous propose :

“La crise, c’est une aventure qu’on refuse, l’aventure, c’est une crise qu’on accepte.”