Dollar Babies, Fake Fun, Temps Géologique et 3 autres Idées Qui Murmurent - Umanz

Dollar Babies, Fake Fun, Temps Géologique et 3 autres Idées Qui Murmurent

 

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Les Dollar Babies

 

Les “Dollar Babies” ou Dollar Deals sont une idée inspirante de Stephen King. Après avoir connu plusieurs adaptations à succès de ses romans au cinéma, Il s’est engagé à céder les droits de ses nouvelles pour seulement 1 $ à des étudiants en cinéma désirant les porter à l’écran.

Une belle initiative destinée à révéler la future génération de talents cinématographiques. Sundog réalisé par Matt Flesher est l’un des exemples des Dollar Babies de Stephen King.

Il y aurait eu à ce jour 17 adaptations de Dollar Babies.

True Fun Vs Fake Fun

 

La notion de True Fun (opposée au Fake Fun) est un concept de la journaliste Catherine Price qu’elle détaille dans son livre “The Power of Fun” et qui n’est pas sans rappeler la distinction d’Aristote entre les plaisirs remèdes et les vrais plaisirs.

Pour elle, le fun est d’abord un sentiment, pas une activité.

Elle explique que les Fake Fun sont des joies passagères que l’on reconnaît par l’insatisfaction qu’elles procurent juste après l’acte comme surfer des heures sur les réseaux sociaux ou se remplir de junk-food.

Par opposition, les activités de  True Fun  sont un mélange de Flow, de connexion et de jeu. Faire du sport en équipe, danser ou cuisiner ensemble.

Comment reconnaître les activités de True Fun ? C’est simple. Quand nous sortons des activités de True Fun nous ne sommes jamais dévorés par le doute et le malaise précise Catherine Price.

La navigation négative

 

La navigation négative est un concept de navigation qui peut également s’appliquer à la vie. Voici la description qu’en fait le philosophe Baptiste Morizot :  » Elle se pratique quand on ne sait pas où l’on est et qu’on ne peut pas le savoir. L’essentiel est alors de savoir où l’on ne doit surtout pas être sur la carte, et de déterminer scrupuleusement sur le papier ce que l’on devrait observer autour de ces lieux de mort. Quels amers : phares, côtes, tour génoise, falaise, archipel, seraient en vue si on était là où on ne doit pas être, au risque d’être drossés sur les récifs, canonnés, embarqués par la marée, échoués sur les hauts-fonds. Ensuite, l’essentiel consiste à se tenir à distance de ces repères : naviguer consiste à ne pas les voir. À réagir pour les faire sortir du champ de l’attention chaque fois qu’ils y entrent.

Naviguer bien consiste à chercher à perdre de vue systématiquement tout repère. C’est un art intrigant. Naviguer en s’éloignant chaque fois du seul point identifiable, connu : prendre l’inconnu comme boussole, l’absence de repère visible comme signe qu’on est au bon endroit, parce que chaque repère connu est le signe qu’on est au mauvais. N’être rassuré, sûr de son chemin, certain de son cap, que lorsqu’on atteint l’inconnu. C’est l’art de se maintenir sur le blanc de la carte, sur les zones non arpentées : l’incertitude devient sécurité, et cap pour avancer. »

Jantelagen

 

Jantelagen est un terme Suédois qui signifie placer le groupe avant soi. C’est aussi un concept que l’on retrouve au Danemark en Norvège, en Finlande et en Islande.

Jantelagen c’est aussi la façon dont Dahlin un membre des Buffalo Sabres, célèbre équipe de la National Hockey League (NHL) explique son comportement sur le terrain.

Le terme serait né historiquement après les guerres Napoléoniennes lorsque le Danemark s’est aperçu qu’il avait cessé d’être une grande puissance et qu’il avait besoin d’autres alliés pour résister.

Nous ne comprenons pas le temps géologique

 

C’est une remarque particulièrement pertinente de l’essayiste G.S Bhogal qui nous explique par exemple que Cléopâtre est plus proche de l’invention de Twitter que de la grande pyramide. Ou bien que le T-Rex est bien plus proche de notre ère que l’apparition du Stégosaure.

« Ces faits sont contre-intuitifs parce que nos esprits limités ne peuvent saisir l’immensité des temps géologiques. » Explique t-il

Un rite de déprise

 

Le célèbre Psychanalyste Carl Jung raconte comment il a pu observer chez certains chasseurs Africains du Nil Blanc des « rites de déprises » destinés à faciliter le changement d’états et de statuts et qui constituent d’importantes liminalités.

Il raconte : « Lorsque les guerriers ont combattu et lorsque l’un d’eux a fait une victime – ce qui est d’ailleurs très rare, les luttes étant là-bas en général peu sanglantes. Le meurtrier rentre en vainqueur, en guerrier valeureux. De quelle façon va-t-on l’honorer? Ses congénères s’emparent de sa personne, l’emprisonnent et le mettent durant deux mois à un régime végétarien, afin qu’il perde l’habitude de faire couler le sang! »

Une pratique qui n’est pas sans rappeler les mots que les esclaves murmuraient sur les chars de défilés aux généraux romains victorieux : “Memento mori », Souviens-toi que tu es mortel ou « Sic transit gloria mundi”, Ainsi passe la gloire du monde

Et vous, quels sont vos rites de déprise ?