Le fameux syndrome de l’imposteur a été défini pour la première fois en 1978 par Pauline Clance et Suzanne Imes.
Très répandu, le syndrome de l’imposteur est utilisé pour décrire ces personnes à succès qui pensent que leur réussite est due à la chance, à des facteurs externes ou à un certain talent social plutôt qu’à leur talent personnel.
On le nomme parfois syndrome de l’autodidacte. A l’époque, ce syndrome touchait particulièrement les femmes à succès dans l’univers professionnel, il a pu également être observé chez les chercheurs scientifiques et les artistes.
Un “Sur-travailleur” en puissance
Les effets secondaires néfastes du syndrome de l’imposteur porté à l’extrême font que ses victimes ont parfois tendance à fuir la lumière, les interviews, les jobs les plus exposés.
La conséquence ultime du syndrome de l’imposteur allant dans le sabotage de carrière.
40% des professionnels
Selon, Manfred Kets de Vries, professeur à l’Insead, le syndrome de l’imposteur toucherait deux professionnels sur cinq.
Le cauchemar irréaliste du syndrome de l’imposteur ? La peur d’être démasqué comme un caméléon rouge sur une feuille verte ou le sentiment qu’un rien suffirait à ébranler le fragile édifice que les pseudo-imposteurs se sont construit.
La célèbre poétesse Maya Angelou écrivait à ce propos “J’ai écrit onze livres mais à chaque fois je me dis : ça y’est cette fois ils vont me débusquer.”
Cette petite rengaine est paradoxalement le signe le plus flagrant de la non imposture…
La servitude volontaire du syndrome de l’imposteur
Mais ce cruel manque de confiance conduit souvent les victimes du syndrome de l’imposteur à travailler beaucoup plus dur que leurs collègues et concurrents. Car dans ses versions aiguës le syndrome de l’imposteur se double d’une quête illusoire de la perfection et une propension à vivre le doute permanent comme un moteur….Mais trop souvent, un frein…