La nuit je vois parfois la silhouette d’un homme qui, sur une route vide et dans un paysage désert, marche derrière un corbillard. Je suis cet homme. C’est toi que le corbillard emporte. Je ne veux pas assister à ta crémation ; je ne veux pas recevoir un bocal avec tes cendres. […] je me réveille. Je guette ton souffle, ma main t’effleure.
Nous aimerions chacun ne pas avoir à survivre à la mort de l’autre.»
André Gorz (Lettre à D.)