Au XIXème siècle on promenait des canaris dans une cage dans les mines de charbon afin de prévenir les fuites de gaz et les coups de grisou. Aujourd’hui les canaris dans la mine des entreprises sont les “Remarqueurs”. Mais ils ne sont pas si populaires…
Depuis que vous avez commencé à travailler vous sentez que vous n’êtes pas comme les autres, vos idées, vos intuitions, votre curiosité insatiable font que vous anticipez les tendances, les nouveaux marchés.
En bref vous êtes ce que l’un des gourous du management Warren Bennis appelle un “First Class Notificier”.
Mais qui sont ces First Class Noticiers ou “Remarqueurs remarquable” ?
Ce sont souvent des Linky Brains. Il pensent vite, ils travaillent vite. Et…ils s’embêtent vite…Ils ne sont pas extra lucides mais hyper lucides. Pour eux, remarquer est à la fois une bénédiction et une malédiction.
“Remarquer c’est extraire le sens”
Remarquer c’est différent d’observer et de regarder, c’est une capacité d’extraire le sens et la pointe d’une innovation et de ses conséquences.
En cela, le remarqueur même remarquable peut énerver l’ensemble de ses collègues car si c’est le premier à avoir les bonnes idées c’est souvent un briseur de consensus capable de voir les défauts des stratégies molles et les failles des nouveaux produits ou services soi-disant miracles.
En bref, le remarqueur peut vite devenir le mouton noir d’un groupe plus moyen ou plus lâche…Difficile d’être un remarqueur sans se faire remarquer.
Dans ce cas il ne lui restera plus qu’à aller se faire remarquer ailleurs à moins de se confronter, dans la douleur, à ses propres talents.
Et monter sa boite…