C’est une femme de cœur. Elle a de la branche. Dans un visage d’un bel ovale, des yeux immenses que voile, je ne dirai pas une énigme ou de la tristesse, mais un mystérieux sourire, un peu battu et par moments presque effacé.
Je suppose qu’elle a trop vécu et qu’elle en a de la répulsion. Il ne sied pas à une noble de faire deviner un besoin. Je la devine insatisfaite. Qui va contre ses désirs va à sa perte.
Blaise Cendrars, (Emmène moi au bout du monde) 1956.