Le Corbeau Blanc
“On dit qu’on fait des corbeaux blancs, en les exposant à la fumée du souffre, lorsqu’on les a pris jeunes et dans le nid.” Antoine Furetière (1619-1688)
Contrairement au Cygne Noir de Nassim Taleb qui décrit des évènements rares et négatifs aux conséquences importantes. Le Corbeau Blanc désigne une découverte rare et positive.
Certains penseurs et philosophes comme William James utilisent l’expression “corbeau blanc” pour décrire l’idée d’une chose rare et unique, qui peut être un événement, une personne ou une idée.
Dans Gamesof Thrones les corbeaux blancs sont envoyés par les Mestres de la Citadelle pour annoncer les changements de saisons.
Le chanteur Christophe et par la suite Julien Doré ont chanté la singularité du corbeau Blanc.
L’écrivain américain James Thurber a aussi utilisé l’expression “corbeau blanc” dans son livre “The Thurber Carnival” pour décrire une chose rare et exceptionnelle.
Le Dieu Terminus , dieu des limites et des seuils
Terminus est un dieu Romain méconnu. Il représentait le dieu des bornes et des limites, Terminus était souvent représenté sous la forme d’une borne frontière en pierre ou en bois. Il était considéré comme un dieu protecteur de la propriété et des frontières territoriales.
On raconte que Romulus et Remus, ne parvenant pas à s’entendre sur les limites de Rome, auraient consulté, sur l’avis des Augures, le Dieu Terminus, le dieu des bornes, qui avait pour habitude de rester fixe et immuable.
Mais, lorsque les prêtres ont tenté d’installer une borne frontière, ils ont découvert que Terminus ne pouvait plus être déplacé. Les deux frères ont alors compris que cela signifiait que la ville de Rome devait être construite autour de cette borne, plutôt que d’essayer de l’importer ailleurs.
Le “Jamais-Vu”
Vous êtes certainement familier avec le phénomène de Déjà-vu mais connaissiez-vous celui de Jamais-vu ?
Décrit pour la première fois par le psychologue et philosophe Émile Boirac, également père de l’espéranto, le Jamais Vu est une expérience subjective dans laquelle un objet, une personne ou une situation familière est subitement perçue comme étant totalement étrangère et inconnue.
Ce sentiment d’inédit est généralement passager et indépendant de toute psychose.
Le terme peut aussi, à l’occasion, désigner le fait de ne pas se souvenir d’une situation qui s’est réellement produite.
Ce type de confusion et d’agnosie fait l’objet de plusieurs histoires savoureuses dans “L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau” de Oliver Sacks.
Le ratio humain de mensonges
Nous racontons en moyenne 2 mensonges par jour selon une étude menée le Dr Bella De Paulo.
La majorité des mensonges proférés seraient avant tout des mensonges sur soi et n’impliquerait pas de mensonges sur les autres, sauf dans les groupes exclusivement féminins où les mensonges seraient plus orientés vers des personnes externes.
Une autre étude a montré que 88% des mensonges sont de pieux mensonges (white lies) ou mensonges de protection destinés à se protéger ou ne pas froisser ses interlocuteurs. Tandis qu’un sondage montre que les mensonges ont tendance à exploser en Janvier…Le mois des bonnes résolutions, passant de 2 à 7 par jour.
Il existerait cependant une population plus rare, les menteurs prolifiques, environ 1% de la population, généralement très bien identifiés et capables de mentir près de 15 fois par jour.
St John Coltrane, l’église où le Jazz est un temple.
Savez vous qu’il existe dans le monde un édifice religieux dédié à la spiritualité d’un artiste. Cette église est la Saint John Coltrane African Orthodox Church of San Francisco” créée par le pasteur Franzo Wayne King, un pasteur profondément inspiré par la musique et la spiritualité du saxophoniste de Jazz, John Coltrane.
Au départ, il s’agissait d’une Club d’écoute de Jazz (le Yardbird Temple) qui a, par la suite, évolué vers une institution religieuse.
Après avoir rejoint l’Église orthodoxe africaine, Coltrane fut vénéré comme un Saint Patron de la congrégation, notamment pour son album A Love Supreme et canonisé en 1982.



